Douleurs arthrose, hernie ou tendinite

Guérir de l’arthrose, hernie et tendinite : les erreurs à ne plus faire

9/22/2025

Vouloir bouger, rester actif, et se sentir freiné par une douleur persistante est une situation que beaucoup de seniors connaissent. Que ce soit pour guérir de l’arthrose, d’une hernie ou d’une tendinite, le chemin peut parfois sembler long et décourageant. On a l’impression de tout essayer, mais la douleur revient, encore et encore. Ce cycle peut être frustrant et mener à l’inactivité, ce qui, paradoxalement, aggrave souvent la situation. Heureusement, il existe des solutions. Souvent, sans le savoir, nous commettons de petites erreurs qui empêchent notre corps de bien cicatriser. Cet article vous dévoile les quatre erreurs les plus communes et, surtout, vous donne les clés pour enfin en sortir.

Erreur n°1 : Ne pas écouter le message de votre corps

La première erreur, et la plus fondamentale, est de mal interpréter les signaux que notre corps nous envoie. Face à la douleur, deux réactions opposées sont fréquentes, et toutes deux sont contre-productives.

La peur de la douleur : l’immobilité

Certaines personnes, dès la moindre gêne (un 1 ou 2 sur 10 sur une échelle de douleur), s’arrêtent complètement. Elles pensent que la douleur est synonyme de danger et qu’il faut cesser tout mouvement. Malheureusement, en agissant ainsi, on entre dans un cercle vicieux. Le corps, n’étant plus sollicité, se désadapte. Les muscles s’affaiblissent, les articulations se raidissent, et la capacité à encaisser le moindre effort diminue. Au final, on devient encore plus fragile.

Ignorer la douleur

À l’inverse, d’autres personnes pensent qu’il faut « forcer sur la douleur » pour guérir. Elles continuent leurs activités avec une douleur à 6 ou 7 sur 10. C’est tout aussi néfaste. La douleur est un message d’alerte. L’ignorer, c’est comme continuer d’appuyer sur une plaie qui saigne. Cela irrite les tissus, augmente l’inflammation et empêche la cicatrisation.

La solution : trouver la « zone de confort actif »

La science nous montre qu’il existe une « zone de confort actif » idéale pour la cicatrisation. Elle se situe sur une échelle de douleur de 2 à 4 sur 10. Concrètement, lorsque vous faites un mouvement, comme un squat ou monter un escalier, une légère gêne dans cette zone est non seulement acceptable, mais elle est bénéfique. Elle signifie que vous stimulez vos tissus juste assez pour qu’ils se renforcent et cicatrisent, sans pour autant les irriter.

Erreur n°2 : Laisser la douleur s’installer après l’effort

Vous avez trouvé la bonne intensité et vous vous entraînez dans la zone des 2 à 4 sur 10. C’est parfait ! Mais une deuxième règle d’or est à respecter : la douleur doit disparaître rapidement après l’arrêt de l’exercice.

Le test des 15 secondes

Imaginez que vous faites une série de flexions des genoux. Vous ressentez un léger inconfort, c’est normal. Mais lorsque vous arrêtez votre série, cet inconfort doit s’estomper et disparaître en 10 à 15 secondes.

Si la douleur persiste plusieurs minutes après l’effort, cela signifie que la contrainte était un peu trop forte ou a duré trop longtemps. Vous avez commencé à irriter la structure.

La solution : l’alternance activité/repos

Une excellente stratégie, notamment pour la marche ou la course, est d’alterner les phases d’effort et les phases de récupération active. Par exemple, une minute de marche rapide (où vous êtes dans votre zone de 2-4/10), suivie d’une minute de marche lente. Cela permet de cumuler du temps d’activité bénéfique pour la cicatrisation, tout en laissant au corps le temps de calmer l’inflammation.

Vous avez des douleurs au dos, aux genoux ou aux hanches ? Vous pensez que le repos complet est la seule solution ? Et si je vous disais que le mouvement, lorsqu’il est bien dosé, est votre meilleur allié pour aller mieux ? Aujourd’hui, je vous propose une séance de gym douce pour vous aider à guérir de l’arthrose, d’une hernie ou d’une tendinite. Nous allons bouger en toute sécurité, sans jamais forcer, pour redonner de la force et de la souplesse à votre corps. Prenez une chaise, et rejoignez-moi !

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Erreur n°3 : Ignorer la récupération sur le long terme

Vous respectez les deux premières règles. Vous vous entraînez dans la bonne zone, et la douleur s’arrête après l’effort. Pourtant, 48 heures plus tard, vous avez encore mal. La gêne est revenue, et elle est constante.

Le corps a besoin de temps pour reconstruire

Cela signifie que si votre corps a bien toléré l’effort sur le moment, sa capacité de récupération sur le moyen terme n’était pas suffisante. La séance était un peu trop intense, trop longue, ou trop rapide pour lui.

Mais l’entraînement n’est pas le seul coupable. D’autres facteurs sont tout aussi cruciaux pour une bonne cicatrisation :

  • L’alimentation : Consommez-vous assez de protéines ? Elles sont les briques de votre corps, indispensables pour réparer les tissus.
  • L’hydratation : Buvez-vous assez d’eau ? Un corps déshydraté fonctionne au ralenti.
  • Le sommeil : C’est pendant la nuit que le corps se régénère le plus. Un sommeil de mauvaise qualité freine la guérison.
  • Le stress : Un niveau de stress élevé maintient le corps dans un état inflammatoire permanent.

La solution : une approche globale

Pour guérir de l’arthrose, d’une hernie ou d’une tendinite, il faut voir plus loin que le seul exercice. Prenez le temps d’analyser votre hygiène de vie. Essayez d’améliorer un peu chaque paramètre : un repas plus équilibré, un verre d’eau en plus, une petite sieste, quelques minutes de relaxation… Chaque petite amélioration aidera votre corps à mieux récupérer.

Erreur n°4 : Ne pas tenir compte du gonflement

Cette erreur est plus rare, mais elle est un signal d’alarme important. Si une articulation (genou, cheville…) gonfle après une séance d’entraînement, c’est que vous avez très largement dépassé les capacités de vos tissus.

Le gonflement, un signe de surcharge

Un gonflement (œdème) indique une réaction inflammatoire forte. Si cela vous arrive, c’est probablement que vous avez ignoré les trois premières erreurs. Vous avez forcé malgré la douleur, et votre corps vous le fait savoir.

La solution : repartir de zéro (ou presque)

Dans ce cas, il est impératif de prendre du repos et de revoir complètement votre programme. Il faudra reprendre beaucoup plus doucement, avec des mouvements de plus faible amplitude et sans aucune charge.

Précautions générales et avis médical

Cet article vous donne des clés pour mieux gérer vos douleurs et optimiser votre guérison. Cependant, il ne remplace en aucun cas un avis médical. Avant de commencer tout programme, consultez votre médecin ou votre kinésithérapeute. Certaines conditions, comme une fracture de fatigue ou un problème neurologique, nécessitent une approche totalement différente. Ces conseils s’appliquent principalement aux douleurs liées aux tissus mous (muscles, tendons, cartilage).

En conclusion, pour guérir de l’arthrose, d’une hernie ou d’une tendinite, le secret n’est pas le repos total, mais le mouvement juste et dosé. Apprenez à écouter votre corps, à respecter ses limites tout en le stimulant en douceur, et à prendre soin de vous de manière globale. C’est en devenant l’expert de votre propre corps que vous retrouverez le chemin d’une vie active et sans douleur.

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